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Guilde roleplay - Royaume Kirin Tor

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    [Portrait] Ikraëm Calseik

    Ikraëm
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    Message  Ikraëm Jeu 22 Sep - 22:07

    Ikraëm Calseik

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    "Les plantes nées de la terre, les animaux, tout organisme vivant, le ciel même, le temps et le mouvement, tout recèle un certain pouvoir. Si vous êtes en harmonie avec l’Univers vous pouvez puiser dans ce pouvoir."
    Âge : Jeune Adulte
    Origine : Strangleronce
    Classe : Sorcière (Démoniste)
    Race : Humaine

    Physique:

    Complètement décalée, cette immense humaine aime se voir porter colliers, bracelets, plumes et perles sans valeur particulière mais pour le moins colorés.
    Vous la verrez souvent le ventre à l'air, pas pudique le moins du monde.
    L'incroyable masse brune qui cascade le long de son crâne et de son dos est un véritable nid à objets: Clés, pièces, rubans, fleurs, aiguilles et autres réjouissances sont au rendez-vous.
    Sa peau largement dorée par le soleil du Sud est marquée à divers endroits par des tatouages éphémères orangés. On y reconnait des motifs complexes et chargés tels que des croissants de lune, des étoiles et fleurs symboliques.(Henné)
    Porte une cicatrice sur l'annulaire entre la deuxième et la troisième phalange.
    Sa démarche est assurée et son port gracieux, son physique plantureux assumé.
    Plutôt sociable, son accent lourd du poissonnière pourront en rebiffer certains ...
    Elle possède un visage aux traits étrangement familiers avec ceux d'une Dame Prod.

    Caractère:

    Rieuse, souriante et pleine de vie.
    Rancunière, avare et quelques fois impulsive.
    Elle donne l'impression d'essayer de toujours tout contrôler.

    Bref historique

    Nait dans une famille monoparentale: Sa mère l'élèvera seule et se chargera de lui apprendre les ficelles du métier. Ikraëm dépassera rapidement les espérances posées en faisant preuve de dons hors du commun. Sa vie sera rythmée par les cours de sa mère et les rires de la Baie.

    Pouvoirs :

    Herboriste utilisant ses plantes pour soigner et pouvant facilement jeter un sort avec celle-ci. Adepte de la lithothérapie, de la chromathérapie mais aussi de la médecine traditionnelle.
    Sait jeter charmes & sortilèges, invoquer et méditer.
    Capable d'utiliser la divination, de faire plier le "Chant du vent".

    Secrets :

    Sa passion pour l'argent est due à une promesse qu'elle aurait faite à sa mère.
    Elle serait née d'une histoire d'un soir avec un homme aux étranges yeux dorés (à l'origine de son sang démoniaque).
    A une demi-soeur un peu plus âgée.
    Don d'empathie humaine et animale.
    Les remu-ménages Hordeux de la Baie lui ont permis d'apprendre à parler l'Orc.





    Dernière édition par Ikraëm le Jeu 3 Nov - 0:44, édité 12 fois
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    Message  Ikraëm Jeu 22 Sep - 22:22


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    Sourire


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    Il se paye mon portrait là ...

    [Portrait] Ikraëm Calseik Bonniefire
    Je voudrais être un feu d'artifice pour éclater aux yeux de Dieu.



    Dernière édition par Ikraëm le Mer 7 Déc - 1:15, édité 6 fois
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    Message  Ikraëm Sam 24 Sep - 13:50

    "Haineuses, envieuses" lui susurrait une voix qu'elle détestait tant.
    La pièce était baignée par la lumière des chandelles et les rires fusaient. Ce soir, la taverne de la Baie était animée: Combats de coqs, bras de fer, ragots en tout genres ...
    Un groupe femmes du port s'étaient installée à l'étage. Aux regards en biais qu'elles lui lançaient, elle devina qu'elle était l'objet de leur moqueries. L'une des femmes attira son attention, plus silencieuse.
    "Esclave de ses cauchemars"
    Des cernes bordaient ses yeux gris. Il se racontait que son époux était homme à femme et que même le mariage n'avait pas calmé ses ardeurs.
    Ikraëm se garderait bien de lui donner conseil car elle était fatiguée de devoir se justifier: Oui, elle était une sorcière bien que sa propre définition du mot était tout autre que celle dont on l'affublait.
    A force de patience et de petits services, les pensées contre elle étaient moins virulentes. Ikraëm préférait ne pas s'attarder dans le lieu de vie et fini par se retrouver dans les ruelles du port.
    Si seulement il n'y avait eu que cette différence, mais comme si ses racines n'était pas assez sombre on l'avait doté d'une acuité hors du commun. Ce monstre en elle, cette affreuse et redoutable bête lui montrait tout ce qu'elle ne désirait pas voir et ne s'adressait qu'à elle. Une sorte de reptile aux yeux rouges comme braise qui hanterait vos cauchemars. Seulement, le cauchemar était réalité.
    Cette réalité là, c'était le secret honteux d'Ikraëm.
    Ikraëm
    Ikraëm


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    Message  Ikraëm Ven 7 Oct - 18:07

    Parcelles de vie



    [Portrait] Ikraëm Calseik Ikrakr10


    Elle referma la porte, le sourire de tous les jours complètement évaporé. Cette journée avait été véritable calvaire, alors qu'elle semblait pourtant si bien commencer. Dès qu'elle avait franchi le pas de l'encadrure de la vieille porte en bois de palmier sa mère lui avait sauté dessus pour la féliciter.
    -"Je suis tellement fière de toi, Ikraëm ! Tu vas enfin pouvoir commencer une nouvelle vie" La vieille sorcière avait les mains levées au ciel et les pattes d'oies qui se formaient aux commissures de ses yeux lui donnaient l'air d'une suivante de culte qui faisait ses louanges.
    -"Oh arrêtes-donc, tu sais très bien que je fais ça pour toi." Ikraëm avait dit ça d'une manière plus froide qu'elle ne le voulait. Cela faisait pourtant près d'un an que sa génitrice vivait de la misère, mais elle n'avait pas encore abandonné l'idée de voir sa fille réussir. Ikraëm n'en avait pourtant que faire de la gloire, ce qui lui importait c'était de pouvoir assurer les vieux jours de cette dernière.
    Et cette discussion devenait souvent la cause de nombreuses disputes entre les deux générations.

    La maison se composait de deux pièces: La première donnait sur la porte d'entrée. C'était un endroit vivant, chaque recoin était habité par un souvenir chaleureux. Sur la gauche, une paillasse qui touchait le mur ocre et râpeux dans ses deux coins et tenait tête à une vieille chaudière en cuivre assez bien entretenue. Au centre de la pièce dominait une table basse ronde en osier bordée de coussins en cuir épais, eux-même siégeant sur un immense tapis coloré dont les motifs rappelaient les formes compliquées qui étaient dessinées sur la peau de la jeune Strangleronciènne. A droite, plusieurs sacs en toiles étaient pendus au mur, accompagnés par des bottes d'herbes séchées odorantes. Un foyer soupesant une marmite de taille moyenne était visible dans le coin le plus éloigné.
    Si l'on s'approchait, un rideau composé de lacets en cuirs perlés précédait le coin cuisine. On pouvait deviner entre les perles et les plumes, une pièce illuminée et encombrée de nombreux ouvrage, pots de verres et babioles sans valeurs apparentes. Ce que fit Ikraëm, elle passa son bras à travers le rideau coloré pour le traverser puis s'immobilisa pour effectuer un rite devenu habituel. Juste en face de la basanée, une fenêtre qui donnait directement sur le soleil de la Baie. Ses mains se levèrent d'elle mêmes, presque automatiquement, puis formèrent un berceau comme pour accueillir la grosse orange.
    "Merci de nous éclairer de ta lumière"
    Puis Ikraëm les rangea derrière son dos, fouillant du regard la pièce carrée.

    De son côté, la vieille maman s'était installée à table. Elle versait un peu de thé vert dans deux tasses en bois et d'un coup de main y jeta quelques épices. L'odeur de la cannelle liée à celle de la menthe sauvage donnait une impression de bien-être. Celui que l'on ressent lorsqu'on se sent chez soi.
    "Où est-ce-que tu as rangé le laurier, Mauria ?" Demanda sa fille, de l'autre côté de la maison.
    "Oh, viens-donc là ! Tu es si pressée que cela ? Les plantes qui mettent du temps à pousser son souvent celles qui ont les meilleures vertus. Tu vas finir par oublier ta tête si tu te précipites ainsi ma fille."
    "Tu ne perdras donc jamais ton sens de la comparaison." Fini Ikraëm par un sourire.

    Ikraëm avait perdu, elle n'aurait pas ce qu'elle voulait tant que sa mère n'avait pas eu son mot à dire. Les rides qui lui soulignaient le dessous des yeux n'étaient pas encore apparus la dernière fois qu'elles s'étaient vues. Il n'était pas difficile de deviner que son sommeil et sa faim n'avaient pas été comblés. Depuis presque un an, les affaires n'étaient plus aussi bonnes. Les clients qui venaient acheter les conseils de la vieille se faisaient de plus en plus rare. Et pour cause, plus son âge grandissait, plus la force de ses sorts s'affaiblissait. Sans cela, Mauria ne pouvait plus subvenir à ses besoins. "La Nature donne et reprend, c'est ainsi que les choses se font" qu'elle lui avait dit. Mais où étaient passés son épaisse chevelure noire aile de corbeau tellement jalousée par les autres femmes ? Ses yeux qui donnaient auparavant l'impression de rire étaient désormais ternes comme une flamme violentée par le vent sur le point de s'éteindre.
    "J'ai déjà préparé ce que tu cherches, ma fille. Ce qu'il te reste à faire désormais, c'est écouter ce que j'ai à te dire".
    "Je t'écoute"
    "Je suis malade, ma chérie. Tu ne pourras rien y faire, même l'or n'y fera rien."
    Le sourire d'Ikraëm se gomma, chose rare. Jamais sa mère n'avait voulu parler de ses problèmes avec tant de franchise. C'était pour bientôt.
    Fatigue ... La fin ...Lui susurra la voix ...
    Incapable d'en supporter davantage, elle se redressa tellement brusquement que sa tasse valsa le long de la table avant d'éclater en morceaux sur le tapis. La porte claqua, après un froissement de tissu.

    Losqu'elle sortit de la maison, un étrange oiseau l'attendait. C'était une sorte de corbeau, mais le genre aussi grand qu'un cheval. Ses griffes puissantes le maintenaient au sol et ses plumes bleu-noires luisaient comme un bijou bien lustré. C'était un corbeau de Terokkar. D'innombrables sacoches étaient accrochées à sa selle. Cette dernière était d'ailleurs une simple couverture épaisse brodée, cousue sur un arceau en cuir poli. Des lanières avaient été ajoutées sur les côtés pour permettre d'y mettre les paquets de toile.
    "Il s'appelle Izaac. C'est une bête très hargneuses, mais je suis persuadée que tu sauras le comprendre mieux que personne"
    Mauria n'avait pas attendu que la jeune revienne, les mains encombrées des morceaux de tasse brisée. Un regard autoritaire et les bois de bois vernis s'amoncelèrent pour retrouver leur place initiale et former un ustensile comme neuf.
    Ikraëm avait l'habitude de ce petit cinéma et était guère impressionnée par ce dernier, mais surtout par l'oiseau qui s'imposait devant elle. Où avait-t'elle trouvé l'argent ?
    "Tes affaires sont bien toutes là, j'ai aussi rajouté des laines et des fourrures chaudes."
    "Je vais y aller. Impossible de rater le départ de l'expédition."
    La jeune déposa un baiser sur la joue de la vieille ... Et lui murmura un merci à l'oreille.
    "Prends soin de toi et surtout ne tombe pas dans le piège la colère ma petite." Dit-elle en rangeant la tasse dans un des sacs de voyage de sa chère fille avant de rentrer dans sa maison sans se retourner.

    En traversant la jungle, Ikraëm pensait beaucoup à ce que la vieille lui avait dit. Elle avait fuit, fuit comme une lâche. Le pire était que personne ne le saurai jamais. Personne ne saurait qu'elle avait cruellement besoin d'argent et que son coeur saignait à chaque nouvelle rencontre, craignant de voir l'état de sa mère empirer. Personne ne saurait qu'elle était habitée par cette bête répugnante et perfide qui ne manquait pas une occasion pour la rabaisser.
    Lâche s'écrit la voix de ses cauchemars.
    "Oh toi, boucle la un peu."
    C'était comme parler à un mur.

    ---

    Une hospitalité déconcertante. Voilà ce qui pouvait ressortir de mon esprit, assise à cette table et entourée d'enfants braillards mais éduqués. Huits, ils étaient huits ! Quelle famille ! La femme qui se tenait devant était brune, comme moi. Sauf que ses cheveux a elle étaient courts, très courts. Des pates bien taillées, une mèche corneille un peu plus longue qu'elle glissait de temps à autres derrière son oreille droite. Ainsi coiffée Aalenah Prod avait tout de la parfaite hôte. Son dos était bien droit sur le dossier de la chaise en bois et son cou suivant la ligne. Les mains placées sur ses cuisses elle invoquait un sujet de conversation sans effort et s'intéressait à ses invités.
    "Alors, d'où venez-vous ? Le Nord et le Sud ?" Puis elle souriait, juste assez pour paraître bienveillante et sérieuse.
    J'avais tout de même quelques angoisses. Elle se disait de Strangleronce ... Mais paraissait provenir des banquises du Norfendre avec son tein à la limite du céruléen. Je voyais une ombre planer près d'elle, comme un esprit protecteur. Il y avait aussi cette impression de déjà-vu, avais-je déjà ressenti ça auparavant ?
    Le repas était délicieux et nous débarassâmes les assiettes avec regret.Il était temps de partir. Je m'apprêtais à lui dire adieu lorsqu'elle s'approcha de moi et murmura dans mon oreille.
    " Nous avons les mêmes Origines. Soeurs de sang, soeurs de malheur, soeurs de coeur."

    --

    Yan l'avait rejointe dans l'après-midi, sous le soleil des Carmines. Après tous ces mois passés dans la neige, la jeune femme n'avait que faire de la caillasse et s'était aussitôt mise pieds nus.
    Ils avaient retrouvé Akhal et Heïtys pour leur parler du mariage qui arrivait à grands pas et essayer la robe de la mariée.
    Les deux étaient tellement tendus qu'Ikraëm n'avait pas eu le coeur à leur révéler pourquoi elle avait avancé sa visite de quelques jours. Yan était le seul à être au courant. Après tout, ce décès elle s'y était déjà préparée depuis des mois alors quand elle avait reçu la lettre de la bonne Pathy -Une amie de longue date de sa mère- rien ne l'avait surpris.
    Pathy était une humaine habituée de la taverne, souvent Mauria lui avait préparé un remède contre la gueule de bois et au fil du temps elles étaient devenues complices -et pas qu'en conseils de cuisine-.
    Le plus pénible serait la paperasse et le rangement de la maison familiale. Devait-elle la garder ou la vendre ? Devait-elle engager quelqu'un pour y passer un coup de balais un fois dans la semaine ?

    Lorsqu'elle se glissa sous le rideau de perle qui servait de porte d'entrée, plus question de l'abandonner. Dans la paillasse au fond de la pièce à vivre, posé sur le drap plissé encore par la forme d'une dormeuse attendait l'urne mortuaire. Sans plus de cérémonie, Ikraëm attrapa les cendres et un plant de sureau dans le matériel de sa mère. Quelques pas hors de la Baie et elle grimpait déjà dans les hauteurs qui dominaient le port, suivi par le Nordique. Après une cérémonie rapide et étrange dont elle seule connaissait le secret, les cendres avaient été éparpillées dans l'eau, l'air et la terre, et la pousse plantée.
    "Elle n'aurait pas voulu être le centre d'attention de la semaine."
    Retour à la maison dans laquelle il était grand temps de faire le ménage. Elle passa plusieurs heures à remplir des cartons d'objets dont elle ne voyait plus l'utilité et accompagnée de Yan elle pensait en tirer un bon prix au bazard. Un bruit gloutural lui arriva aux oreilles. Ikraëm se tenait près du coin cuisine, elle releva alors la tête en direction de la mastiquation. Entre les pots de farine et d'épices, se tenait la créature la plus horrible de tous les temps: Un minuscule singe assi sur la planche qui servait d'étagère et qui avait trouvé bon de faire le ménage lui aussi en mangeant ce qui risquait d'être perdu. Le plus ridicule était qu'il portait une espèce de chapeau sur la tête, de la forme d'un verre.
    "Encore une saloperie qu'elle avait accepté en guise de paiement."
    A peine avait-elle prononcé ça que le bestiole sautait de sa planche et laissait basculer le pot à farine. Blanche, elle était blanche de la racine des cheveux aux épaules. Yan avait toutes les peines du monde à ne pas rire, sous peine de subir le couroux vengeur de la sorcière.
    "Enfin Ikraëm, fais un peu attention !"
    Et voilà comme elle s'était affublée d'un nouvel assistant en cuisine. Impossible d'en trouver le propriétaire d'origine, ni de trouver un acheteur et encore moins de l'abandonner dans la nature car il
    était clair que c'était un singe apprivoisé. Depuis combien de temps sa mère lui avait caché cet énergumène ?

    --

    [Portrait] Ikraëm Calseik Time_i10

    - "Ne dites rien à Cherrug, ni à Aloyse."
    - "Dire quoi ? Je ne vois pas de quoi vous parlez Ikraëm, je ne suis qu'un modeste mage de bataille qui se contente de refaire les stocks du laboratoire."
    La bombe lâchée, il se décida a sortir en laissant la sorcière se ronger les ongles jusqu'au sang.
    Impossible, c'était impossible. Elle comptait sur les mains. Deux semaines. Et depuis combien de temps elle s'endormait en plein milieu de la journée ? Un peu moins d'une semaine. Ikraëm se rassurait en faisant quelques calculs. Sans s'en rendre compte, elle avait passé le seuil de l'infirmie et s'était assise en position foetale sur une des chaises de la pièce. Un coup d'oeil en direction de l'ancien bureau de Gréghory. C'est dans ce genre de moment qu'elle se rendait compte à quel point son absence laissait un vide au Perchoir. Elle aurait voulu lui parler, se confier. Enfin, après la scène qu'elle avait fait au dispensaire la veille... Quelle idée de se mettre à pleurer, taper du pied et se fâcher pour des broutilles. Ca ne lui ressemblait pas. Et la veille, elle s'en était pris à Cherrug... Ikraëm n'allait pas le plaindre, loin de là. Pourtant elle était convaincue de s'être comportée comme une bourrique et ça la frustrait à un tel point !
    Pas le temps d'y penser plus: Une explosion en direction du bouclier et la voilà repartie.
    Durant l'heure qui suivi, elle fut convaincue par Déjanire et -malgré une situation qu'elle aurait aimé éclaircir avec cette dernière- sauta sur le dos de Kreami en partance pour Hurlevent. Direction la boutique de Gréghory et Eston.





    Dernière édition par Ikraëm le Mer 30 Mai - 13:54, édité 5 fois
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    Message  Ikraëm Lun 24 Oct - 18:58

    « Non, vous répondra Platon par ma bouche, non, les dieux ne sont pas tellement distincts et séparés des hommes, qu'ils ne puissent entendre nos vœux. Ils sont, il est vrai, étrangers au contact, mais non au soin des choses humaines. Il y a des divinités intermédiaires qui habitent entre les hauteurs du ciel et l'élément terrestre, dans ce milieu qu'occupe l'air, et qui transmettent aux dieux nos désirs et les mérites de nos actions : les Grecs les appellent démons. Messagers de prières et de bienfaits entre les hommes et les dieux, ces démons portent et reportent des uns aux autres, d'un côté les demandes, de l'autre les secours; interprètes auprès des uns, génies secourables auprès des autres… »
    Apulée de Madaure

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    Dernière édition par Aloyse Pérod le Lun 24 Oct - 19:36, édité 2 fois (Raison : 45 minutes à essayer de redimenssionner l'image, j'abandonne tant pis !)
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    Message  Ikraëm Ven 27 Avr - 17:46

    [Portrait] Ikraëm Calseik Ikraal11

    Au dos de la gnomographie
    Ikraëm et Aalenah, les deux soeurs à Dalaran
    Année 32

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