Allogée à plat ventre sur l'immense maletas fourré de plumes d'oies, Ikraëm balance ses jambes d'avant en arrière. Sa tête est relevée et calée entre ses paumes.Ikraëm porte une robe très simple, peu épaisse et décontractée. Le balcon annonce un paysage désertique et on pourra réguliérement entendre des battements d'ailes puissantes.
Le foyer crépitant suffit à chauffer toute la pièce, permettant à la sorcière de se balader dans une tenue légère sans avoir un seul frisson. Yan est sorti chasser et le fauteuil qu'il a l'habitude de prendre paraît bien vide.
Un mouvement dans son dos fait reprendre ses espris à Ikraëm.
Kreami.
Du haut de ses deux mètres, la jeune dragonne ne devait pas avoir plus de 500 années. Le feu de la cheminée rend encore plus écarlate sa robe écailleuse.
"Salut ma belle. Tu as une petite faim ? Il est parti chercher de la viande."
La créature se rapproche et vient s'installer au pied du lit. Sa tête arrive au niveau du visage d'Ikraëm qui sent sur sa peau son haleine chaude.
"On va l'avoir notre petite chambre. Tu sais ça a été vraiment difficile de convaincre Cherrug, j'ai presque failli devoir lui baiser les pieds. Ne sois pas étonnée, il n'est pas du genre à laisser passer ça sans explication. Elle est petite et j'ai ajouté des toiles sur le mur, un petit mobile et des pots pourris ! J'aimerai te montrer ça. Pour l'instant Yan n'a pas mis au courant tout le monde, j'aurais peur pour toi si tu arrivais trop proche du Perchoir. Tu es une dragonne, tu sais te défendre mais ... Je ne sais pas. Ils ne sont pas méchants, mais ils pourraient avoir une réaction exagérée. C'est bête, hein. Tu as 500 ans et moi à peine 23. C'est vrai je suis ridicule."
Kreami émet un ronronnement et vient poser sa tête sur le lit alors qu'Ikraëm roule sur le dos en levant les mains. Le plafond en pierre est très haut et de nombreuses toiles y sont fixées par souci esthétique. Vu d'en bas, on dirait un balet de danseuses voilées, dont les surbresauts sont aidés par le vent qui s'engouffre par le balcon. Elles ondulent, tournoyent et roulent avec une beauté exquise. Mais on ne voit jamais leur visage alors elles sont condamnés à danser sans autre but jusqu'à ce que l'alizé s'épuise. La jeune métissée se met debout sur le matelas, ses orteils caressent la fourrure qui sert de couverture. C'est comme ça qu'elle commence à imiter les danseuses masquées en fredonnant un air gai de chez elle. Ce genre de liberté, elle ne le prendra jamais au Perchoir car lorsqu'elle tournoie dans un claquement de lin Ikraëm s'abandonne complètement. Plus de serpent. Plus de voix rabaissantes. Plus de regrets ni d'inquiétudes. Elle est libérée et c'est seulement à ce moment qu'elle devient une de ses danseuses masquées.
Le foyer crépitant suffit à chauffer toute la pièce, permettant à la sorcière de se balader dans une tenue légère sans avoir un seul frisson. Yan est sorti chasser et le fauteuil qu'il a l'habitude de prendre paraît bien vide.
Un mouvement dans son dos fait reprendre ses espris à Ikraëm.
Kreami.
Du haut de ses deux mètres, la jeune dragonne ne devait pas avoir plus de 500 années. Le feu de la cheminée rend encore plus écarlate sa robe écailleuse.
"Salut ma belle. Tu as une petite faim ? Il est parti chercher de la viande."
La créature se rapproche et vient s'installer au pied du lit. Sa tête arrive au niveau du visage d'Ikraëm qui sent sur sa peau son haleine chaude.
"On va l'avoir notre petite chambre. Tu sais ça a été vraiment difficile de convaincre Cherrug, j'ai presque failli devoir lui baiser les pieds. Ne sois pas étonnée, il n'est pas du genre à laisser passer ça sans explication. Elle est petite et j'ai ajouté des toiles sur le mur, un petit mobile et des pots pourris ! J'aimerai te montrer ça. Pour l'instant Yan n'a pas mis au courant tout le monde, j'aurais peur pour toi si tu arrivais trop proche du Perchoir. Tu es une dragonne, tu sais te défendre mais ... Je ne sais pas. Ils ne sont pas méchants, mais ils pourraient avoir une réaction exagérée. C'est bête, hein. Tu as 500 ans et moi à peine 23. C'est vrai je suis ridicule."
Kreami émet un ronronnement et vient poser sa tête sur le lit alors qu'Ikraëm roule sur le dos en levant les mains. Le plafond en pierre est très haut et de nombreuses toiles y sont fixées par souci esthétique. Vu d'en bas, on dirait un balet de danseuses voilées, dont les surbresauts sont aidés par le vent qui s'engouffre par le balcon. Elles ondulent, tournoyent et roulent avec une beauté exquise. Mais on ne voit jamais leur visage alors elles sont condamnés à danser sans autre but jusqu'à ce que l'alizé s'épuise. La jeune métissée se met debout sur le matelas, ses orteils caressent la fourrure qui sert de couverture. C'est comme ça qu'elle commence à imiter les danseuses masquées en fredonnant un air gai de chez elle. Ce genre de liberté, elle ne le prendra jamais au Perchoir car lorsqu'elle tournoie dans un claquement de lin Ikraëm s'abandonne complètement. Plus de serpent. Plus de voix rabaissantes. Plus de regrets ni d'inquiétudes. Elle est libérée et c'est seulement à ce moment qu'elle devient une de ses danseuses masquées.
Dernière édition par Ikraëm le Dim 26 Fév - 11:59, édité 1 fois